Un « Conseil des étrangers » pour favoriser les clandestins

Clandestin sans papier Conseil des étrangers

Jean-Yves LE BOUILLONEC avalise la création d'un Conseil des étrangers sur le sol de Cachan.


« le Conseil des Etrangers est composé de 25 personnes de nationalité étrangère non communautaire, âgées de 22 à 52 ans et de 13 nationalités différentes. » - Ville de Cachan

Donnons ici au lecteur une clef de décryptage : les étrangers dits « non-communautaires » sont en réalité des étrangers extra-européens. Autrement dit, des clandestins.

La présence de clandestins sur le territoire national est déjà en soi un viol de la loi, mais le Maire de Cachan va encore plus loin :


« Afin de faciliter l’installation des Cachanais étrangers dans la ville, le Conseil des étrangers et la Ville ont réalisé ensemble un guide d’accueil des étrangers. Ce guide sera traduit et disponible en 6 langues. » - Ville de Cachan

Voilà désormais que le Maire de Cachan pousse le vice un cran plus loin en violant directement l'Ordonnance de Villers-Cotterêts et la Constitution, qui reconnaissent pourtant la langue Française comme seule langue légale et autorisée pour la rédaction de documents administratifs :


« Que les arrêts soient clairs et compréhensibles, et afin qu’il n’y ait pas de raison de douter sur le sens de ces arrêts, nous voulons et ordonnons qu’ils soient faits et écrits si clairement qu’il ne puisse y avoir aucune ambiguïté ou incertitude, ni de raison d’en demander une explication. » - Ordonnance de Villers-Cotterêts, Articles 110
« De dire et faire tous les actes en langue française (...) nous voulons que dorénavant tous les arrêts et autres procédures, que ce soit de nos cours souveraines ou autres, subalternes et inférieures, ou que ce soit sur les registres, enquêtes, contrats, commissions, sentences, testaments et tous les autres actes et exploits de justice ou de droit, que tous ces actes soient dits, écrits et donnés aux parties en langue maternelle française, et pas autrement. » - Ordonnance de Villers-Cotterêts, Articles 111
« La langue de la République est le français. » - Constitution du 4 octobre 1958, Article 2, Alinéa 1

Au-delà de l'aspect juridique, pointons aussi le caractère déraisonnable de cette malheureuse initiative sur le plan économique. N'oublions jamais qu'en août 2006, le relogement et la régularisation des 435 clandestins africains du squat géant de Cachan avait coûté environ 5 millions d'euros aux contribuables, soit 11 500 euros par clandestin.