Au Chaperon vert, à la Villa Mélanie, une mère de trois enfants filme les ordures qui jonchent les trottoirs Arcueillais, dont un dépôt sauvage juste devant la porte-fenêtre de la chambre à coucher d'un de ses enfants. Des /images brutes de décoffrage, filmées par une citoyenne excédée par l'attentisme et l'inaction de la municipalité.
« Voilà, là, vous voyez les poubelles d’Arcueil... Au Chaperon vert... qui arrivent au pied de la porte-fenêtre d’une habitation » - Une maman de trois enfants
« Nous sommes le 2 janvier 2015... Nous sommes en 2015, dans le Val-de-Marne » - Une maman de trois enfants
« En France » - Une maman de trois enfants
« Vous voyez trois containers semi-enterrés qui ont été installés juste en face d’une fenêtre d’habitation, d’une porte fenêtre » - Une maman de trois enfants
(On entend un enfant en arrière-plan)
« Voilà la porte-fenêtre avec son loquet » - Une maman de trois enfants
« La porte-fenêtre d’une chambre qui donne sur la rue » - Une maman de trois enfants
« Là vous avez... les trois containers, avec tout le bruit et les odeurs » - Une maman de trois enfants
« Les trois containers installés à 2 mètres 70 de la porte-fenêtre » - Une maman de trois enfants
« Et voilà les déchets. Alors tous les jours il y a énormément de déchets... Aujourd’hui il y a encore... encore plus de déchets... Bien sûr puisque c’est le lendemain d’un jour férié » - Une maman de trois enfants
« Mais... c’est inacceptable » - Une maman de trois enfants
« Voilà » - Une maman de trois enfants
« Et bien sûr M. le Maire dit que c’est tout à fait normal que les containers aient été installés en face de la porte-fenêtre » - Une maman de trois enfants
« M. le Maire dit qu’ils ne peuvent pas être déplacés, que ça coûte trop cher, et que c’est normal, et qu’c’est comme ça qu’on peut rien y faire » - Une maman de trois enfants
« Que c’est la règlementation... Que la règlementation ne l’interdit pas » - Une maman de trois enfants
La citoyenne en colère, qui souhaite que la municipalité retire les trois containers soit-disant écologiques installés en vis-à-vis de sa fenêtre, nous livre également quelques photos de l'amoncellement de détritus, qui attire des mendiants et des corbeaux. La gêne causée par cette déchetterie à ciel ouvert est permanente; les immondices les plus abjectes venant régulièrement fleurir le perron de l'appartement de cette mère de trois enfants :
Quel plaisir en effet, pour les habitants, de trouver au pied de leur immeuble des serviettes hygiéniques, des couches culottes usagées (ou pire encore...), de prendre une profonde inspiration, puis de savourer l'air citadin d’Arcueil, dans lequel se mélange le parfum du lait caillé, de la viande avariée, du fromage moisi et des oeufs pourris. Rien de tel pour se mettre en appétit avant de prendre le petit-déjeuner en famille...
Lors des élections municipales de mars 2014, le Front National avait fait un constat d'insalubrité, et largement relayé la question de la saleté des rues d’Arcueil, en distribuant un tract particulièrement éloquent :
Visiblement, un an après, le problème d'insalubrité est toujours d'actualité. Faut-il attendre qu'Arcueil se transforme en bidonville pour que le problème des ordures soient enfin réglé ? Ne paye-t-on pas déjà des impôts pour cela ? Pourquoi Daniel BREUILLER se présente-il à des élections, si c'est pour laisser nos rues dans cet état ?
Crédits photo/vidéo : @debodelange