Delphine LAVOGADE tente d'expliquer les 400 000 euros versés au médiateurs de nuit. Dans une première approche, la Conseillère décide de démontrer les avantages de la politique laxiste menée par la municipalité.
« Certains diraient que tout ceci n’est que du blabla, que la réponse ne réside que dans le tout sécuritaire » - Delphine LAVOGADE
« Loin de nous l’idée de nier les questions de nuisance et d’insécurité, mais notre souhait est d’apporter une réponse constructive impliquant tous les acteurs existants » - Delphine LAVOGADE
« Pour ceux qui sont dans leur quotid... Pour ceux qui dans leur quotidien on tenté l’expérience de la parole, ils savent qu’elle est encore possible » - Delphine LAVOGADE
« Car que se cache-t-il vraiment derrière ces jeunes qui squattent au pied des immeubles, derrière ces immeubles non respectés et dégradés, et derrière la violence ? » - Delphine LAVOGADE
« Rousseau a dit : "l’Homme naît bon, c’est la société qui le corrompt" » - Delphine LAVOGADE
« Les maux de notre société ont mis à mal nos repères » - Delphine LAVOGADE
« Faire intervenir le tiers, c’est laisser une place au bien, au bon, et aider nos concitoyens à vivre-ensemble dans le respect de chacun » - Delphine LAVOGADE
Discuter avec les squatteurs. Parce que au fond, snif, ça n'est pas leur faute... Voilà donc le programme hallucinant de cette Gauche Bisounours. Quelle est la prochaine étape ? Ouvrir des salles de shoot pour mieux vivre-ensemble ?
Face à une opposition dubitative, Delphine LAVOGADE s'essaye alors à la lecture d'un passage d'un livre, une histoire orientale, dont l'intrigue fantasmée se révèle très éloignée des discussions habituellement tenues au sein d'un Conseil Municipal...
« Pour finir je vais vous raconter une courte histoire qui me parait illustrer l’utilité des médiateurs de nuit » - Delphine LAVOGADE
« Elle est tirée de... d’un livre qui s’appelle "Paraboles d’Orient et d’Occident" de Jean VERNETTE » - Delphine LAVOGADE
« Un roi rendit un jour visite au grand mystique Soufi Farid » - Delphine LAVOGADE
« S’inclinant devant lui, il lui offrit un présent d’une grande valeur : un objet d’une rare beauté, une paire de ciseaux en or incrusté de diamants » - Delphine LAVOGADE
« Farid pris les ciseaux en main, les admira et les rendit à son visiteur en disant : Merci, Sire, pour ce cadeau précieux, l’objet est magnifique mais je n’en ai pas l’usage. Donnez-moi plutôt une aiguille. Je n’ai que faire d’une paire de ciseaux. Je ne comprends pas fit le roi. Si vous avez besoin d’une aiguille, il vous faudra aussi les ciseaux. Non, expliqua Farid. Les ciseaux coupent et séparent. Je n’en ai pas besoin. Une aiguille par contre recoud ce qui a été défait. Mon enseignement est fondé sur l’amour, l’union et la communion. Il me faut une aiguille pour restaurer l’unité. Les ciseaux déconnectent et tranchent. Apportez-moi une aiguille ordinaire quand vous reviendrez me voir, cela me suffira. » - Delphine LAVOGADE
« La belle aiguille que celle des médiateurs, proposition que nous soutenons » - Delphine LAVOGADE
Outre le caractère imaginaire de cette élucubration, il convient de signaler que cette fable est un conte soufi, qui se réclamme donc du soufisme, à savoir une mouvance ésotérique du corps islamique.
La référence citée par Delphine LAVOGADE est décidément mal inspirée, puisque son auteur est connu pour avoir échangé avec plusieurs sectes, et qu'il se revendique spécialiste de la spiritualité parallèle. Comment de telles divagations peuvent-elles être admises au Conseil Municipal ?
« C-Cette intervention est très bien, parce qu’elle... elle est posée et réfléchie, elle a... elle est pas comme la tendance est de, heu... d’agiter, et d’essayer de chopper des choses un peu, heu... un peu, heu... censées être dramatiques pour faire peur... et pour qu’la... les gens se... s’engagent plutôt dans les aspects répressifs que-que préventifs » - Anne Marie GILGER TRIGON
La municipalité s'est fait une spécialité de tenir au Conseil Municipal des propos laxistes. Voilà désormais qu'elle y ajoute une propagande islamiste.