Par dépôt de contestation en préfecture du Val-de-Marne daté du 25 mars 2014, un électeur saisissait le Tribunal Administratif de Melun dans le but d’annuler les élections municipales de 2014, au motif apparent qu’il aurait reçu la profession de foi des partis politiques le lundi 24 mars (Tampon postal du Samedi 22 mars 2014), alors que les élections municipales se tenaient le Dimanche 23 mars 2014.
Cet homme, dont on pourrait penser qu’il agit en qualité de citoyen lésé, commet néanmoins plusieurs erreurs flagrantes, qui trahissent un geste militant et une volonté de nuire au Front National.
Tout d’abord, Jacques GIRARDOT se prend d'affection pour deux partis d’extrême gauche, ayant respectivement obtenu 2% et 3% des suffrages (en dessous du seuil minimal pour être remboursé par la CNCCFP). Des partis qu'il affirme ne pas connaitre, mais dont il se donne pour mission de défendre leurs intérêts auprès du tribunal administratif. Un geste bien généreux, pour un simple « citoyen ».
Ensuite, Jacques GIRARDOT produit une enveloppe avec un cachet postal, alors que l'enveloppe remise à la tête de liste Front National n'en possède pas. Une grossière erreur, qui soulève la question d'une éventuelle accointance avec les milieux postaux.
Jacques GIRARDOT dépose alors un recours en préfecture moins de deux jours après l'élection, là où un citoyen lambda aurait pris plusieurs jours de réflexion et demandé une assistance juridictionnelle. Un geste trop précis, trop spontané, pour être l'oeuvre d'un simple « citoyen ».
Enfin, Jacques GIRARDOT choisit d'intituler son recours administratif «Jacques GIRARDOT contre Denis TRUFFAUT», révélant au grand jour son objectif premier : Empêcher le Front National d'obtenir le moindre siège dans la commune d’Arcueil.
Autant d'indices qui donnent une grille de lecture, fort intéressante, sur le dérangement induit par notre élection et sur sa perception, dangereuse, par la baronnerie locale.
Mais qu'importe finalement; puisque nous ne tarderons pas à balayer d'un revers de main cette manipulation d'extrême gauche.
Tout d'abord, l'objet du recours est inadapté : l’acheminement et la distribution des professions de foi relève de la responsabilité de la municipalité. Cela exclu d'emblée la responsabilité du Front National et de sa tête de liste. Le contentieux électoral pourra être éteint sur cette simple base.
Enfin, tout au long de la procédure, Jacques GIRARDOT a été incapable de prouver que l'irrégularité qu'il soulevait soit de nature à altérer durablement la sincérité du scrutin. Voilà qui achèvera de sceller l'échec de cette tentative d'annulation des élections municipales.
Le 12 Septembre 2014, le Tribunal Administratif de Melun donne raison au Front National en confirmant les résultats des élections municipales de mars 2014.