Le FN contre le bétonnage de la ville

Bétonnage

Le Maire d’Arcueil souhaite lourdement densifier le territoire, en bétonnant massivement la commune avec des logements sociaux. Le Front National lui rappelle le fragile équilibre existant entre parc locatif privé et parc locatif social.

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« Oui, M. le Maire, vous exprimez ce soir la volonté de transformer en profondeur notre ville » - Denis TRUFFAUT
« Je lis dans votre projet que vous comptez vous appuyer, je cite, sur un développement de l’habitat locatif social » - Denis TRUFFAUT
« C’est-à-dire factuellement une augmentation du nombre de logements sociaux » - Denis TRUFFAUT
« Je me permets de rappeler que la loi exige 25% de logements sociaux, ni plus, ni moins » - Denis TRUFFAUT
(Indignation des Conseillers Municipaux de Gauche)
« Je me permets également ... » - Denis TRUFFAUT
« Je me permets... » - Denis TRUFFAUT
(Intervention hors-micro des Conseillers Municipaux de Gauche)
« Au minimum, si vous le voul... Si vous l’entendez ainsi » - Denis TRUFFAUT
« Et j... » - Denis TRUFFAUT
« Et je me permets également de rappeler que dans notre commune d’Arcueil, M. le Maire faisant du zèle, le taux de logements sociaux excède déjà les 50% » - Denis TRUFFAUT
(Indignation des Conseillers Municipaux de Gauche)
« C’est plus de deux fois le taux légal » - Denis TRUFFAUT
(Intervention hors-micro des Conseillers Municipaux de Gauche)
« ...Fort bien » - Denis TRUFFAUT
« Dans ces conditions, pourquoi vouloir densifier encore plus notre petite commune ? » - Denis TRUFFAUT
« Combien de drames, comme celui que nous allons... que nous avons évoqué tout à l’heure faudra-t-il pour que M. le Maire, prétendument écologiste, cesse de bétonner cette ville ? » - Denis TRUFFAUT
« Puisque c’est de cela dont il s’agit... du bétonnage » - Denis TRUFFAUT
« Je pense notamment à la ville de Bonneuil, je... je vous invite à aller voir à quoi ça ressemble... Y’a un peu plus de 60% de logements sociaux là-bas... C’est assez triste à voir » - Denis TRUFFAUT
« Une ville qui serait bétonnée, dépourvue de commissariat... » - Denis TRUFFAUT
« On sait ce qui se passe quand on contruit un certain nombre de... de logements sociaux et de HLM, notamment dans une ville comme Arcueil, où on le voit déjà à ce niveau-là » - Denis TRUFFAUT
« Moi je ne pense pas que l’on ai envie que Arcueil ressemble à Bonneuil ! » - Denis TRUFFAUT
« Voilà, sincèrement, je ne le crois pas » - Denis TRUFFAUT
« D’ailleurs M. le Maire vous supputez qu’il n’existe pas assez de place pour loger tout le monde » - Denis TRUFFAUT
« Moi je vous invite à voir le problème sous... Sous un angle nouveau... Et je me demande si il n’y a pas matière dans notre commune finalement, à faire un peu de place dans notre parc social » - Denis TRUFFAUT
« Sommes-nous réellement certains d’attribuer les logements sociaux aux bonnes personnes ? » - Denis TRUFFAUT
« Et là je me tourne vers heu... Mme TRIGON... Peut-être pourra-t-elle nous répondre... ? » - Denis TRUFFAUT
(Abasourdissement des Conseillers Municipaux de Gauche)
(Anne Marie GILGER TRIGON, adjointe au Maire, éclate en sanglots)
« C’est vrai qu’après votre intervention Monsieur TRUFFAUT, c’est un p’tit peu difficile... heu... de pas s’énerver... j’vais essayer parce que je... je trouve que vous franchissez assez allègrement et assez régulièrement la... la ligne... rouge de, heu... la décence dans c’que vous dites » - Christian MÉTAIRIE
« Ca devient un p’tit peu énervant de, heu... dire, heu... moi je suis... moi je suis l’représentant des habitants » - Christian MÉTAIRIE
« Vous êtes le représentant d’un p’tit nombre d’habitants » - Christian MÉTAIRIE
« La concertation... Ca aussi été évoqué tout à l’heure, heu... la ZAC du Chaperon Vert, heu... les gens découvrent, heu... pas discuté avec eux des projets... C’est pas vrai sur l’Chaperon Vert » - Christian MÉTAIRIE
« Nous avons travaillé avec des ateliers, qui ont réuni des dizaines et des dizaines d’habitants... 50 environ... hein... » - Christian MÉTAIRIE
« Travail qui a été déjà distribué... discuté, déjà pré-construit, déjà pré-pensé... » - Christian MÉTAIRIE
« Maintenant on va passer d’intentions à une d’une... à une réalité beaucoup plus concrète dans c’qu’on veut faire » - Christian MÉTAIRIE
« Oui, j’voudrais juste revenir sur les propos de M. TRUFFAUT, qui personnellement m’ont vraiment choqué » - Sarah GANNE LÉVY
« Je suis tout à fait solidaire heu... de Bonneuil et de la manière dont ils... tentent... heu de, heu... de-de régler parfois des problèmes et comment ils tentent aussi de-de faire vivre des populations qui sont pas toujours, à... heu... » - Carine DELAHAIE
« J’voudrais pas répéter ce qui a été dit par mes collègues, et très très bien dit par mes collègues, c’est juste une réponse à M. TRUFFAUT » - Sophie LERICQ
« Vos raccourcis donc sont insupportables » - Sophie LERICQ
« Vos propos sont inacceptables » - Sophie LERICQ
« Et le groupe socialiste condamne vos attaques par... personnelles envers, heu... Madame, heu, GILGER et se mobilisera pour empêcher, heu, toutes ces postures, heu, indécentes » - Sophie LERICQ
(Anne Marie GILGER TRIGON, adjointe au Maire, sèche ses larmes)
« Que heu... Monsieur TRUFFAUT ne jubile du fait que je sois un peu peinée par rapport à ses propos » - Anne Marie GILGER TRIGON
« J’voulais seulement dire que, heu, salir la mémoire de Marcel TRIGON, je l’ai dit tout à l’heure, c’est ce qui me peine actuellement, c’est pas vos propos vis-à-vis de moi, ou de, mais... » - Anne Marie GILGER TRIGON
« L-Le fait d’avoir... de faire des attaques, comme ça, personnelles, régulièrement, ça-ça... vous essayez de... de nous détourner, heu... afin de combattre sur le fonds de vos idées... Et-et vos idées sont terribles Monsieur » - Anne Marie GILGER TRIGON
« Heu, ne vous réjouissez pas... Si j’ai versé quelques larmes... Ce n’est pas pour vous, c’est parce que vous avez sali la... la mémoire de... d-d’un grand homme homme et notamment de l’équipe qui était précedemment là » - Anne Marie GILGER TRIGON
« Voilà ch’tenais seulement à clarifier ça, parce que... je... j’ai peur que ça soit mal, heu... » - Anne Marie GILGER TRIGON

En effet, Anne Marie GILGER TRIGON, adjointe au maire, a fondu en larmes sous le regard inquisiteur des citoyens venus assister au Conseil Municipal.