Le Front National intervient sur le budget 2015 alloué au cinéma municipal Jean Vilar. La municipalité de Gauche ne va pas rester insensible à ces déclarations
« De ma fenêtre en tous cas, les comptes du cinema municipal Jean Vilar sont désastreux, pour ne pas dire catastrophiques » - Denis TRUFFAUT
« Ce cinéma n’est pas autonome, il n’est pas rentable, il est déficitaire » - Denis TRUFFAUT
« Ce cinéma municipal ne survit que finalement grâce à la perfusion de subventions que vous lui injectez chaque année » - Denis TRUFFAUT
« Puisque les subventions allouées à l’espace Jean Vilar sont plus de trois fois supérieures à ses propres ventes » - Denis TRUFFAUT
« C’est-à-dire que plus des trois quarts des recettes de l’espace Jean-Vilar sont des subventions » - Denis TRUFFAUT
« La position du Front National sur ces sujets médicaux a toujours été très claire, nous sommes contre l’acharnement thérapeutique, M. le Maire » - Denis TRUFFAUT
« Il faut donc cesser la perfusion des subventions » - Denis TRUFFAUT
« Et puis, se pose enfin la question des films diffusés dans ce cinéma, financé comme je le rappelle avec des fonds publics, comme Harraga ou Harragas, je ne sais pas comment ça se prononce, qui fait l’apologie de clandestins traversant la méditerranée pour rejoindre l’Europe, ou encore ce film... » - Denis TRUFFAUT
(Indignation des Conseillers Municipaux de Gauche)
« ... Ou encore ce film, La Place, dont vous aurez reconnu la proximité phonétique avec un lieu bien connu des Arcueillais, mais au contenu hélas très éloigné » - Denis TRUFFAUT
« Un film dont le réalisateur a été nominé, je l’ai vu sur Allociné, par le festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou » - Denis TRUFFAUT
« Ouagadougou ! » - Denis TRUFFAUT
« D’accord... » - Denis TRUFFAUT
« Alors je vais peut être vous apprendre quelque chose, mais heu... » - Denis TRUFFAUT
« M. le Maire, en fait ici on est pas en Afrique... » - Denis TRUFFAUT
« On est à Arcueil, c’est une ville de France ! » - Denis TRUFFAUT
(Indignation des Conseillers Municipaux de Gauche)
« Et... Et... » - Denis TRUFFAUT
(Indignation des Conseillers Municipaux de Gauche)
« S’il savait comment son nom et son oeuvre sont aujourd’hui dévoyées, ici à Arcueil, et bien le pauvre Jean Vilar se retournerait probablement dans sa tombe » - Denis TRUFFAUT
(Indignation prononcée des Conseillers Municipaux de Gauche)
« Franchement ! N’allez pas appeler Jean Vilar pour vos attaques honteuses sur la culture » - Daniel BREUILLER
« Et croire que la culture, ça n’est que l’saucisson-beaujolais, excusez-moi, vous vous trompez un tout petit peu » - Daniel BREUILLER
« J’ai pensé à vous M’sieur TRUFFAUT, j’vais vous dire, J’me suis régalé » - Daniel BREUILLER
« Je suis allé voir le film de clôture du cycle ciné africain qui est mené par une association » - Daniel BREUILLER
(Rires des Conseillers Municipaux de Gauche)
« Un film... » - Daniel BREUILLER
(Rires des Conseillers Municipaux de Gauche)
« Non... la salle était pleine ! » - Daniel BREUILLER
« La salle était pleine » - Daniel BREUILLER
« Un film magnifique » - Daniel BREUILLER
« Scandaleux » - Daniel BREUILLER
« Parce que un réalisateur est de Ouagadoudou (sic), son travail serait.. heu... à-à ne pas projeter en France ? » - Daniel BREUILLER
« Quelle image vous avez du monde et de la société ? » - Daniel BREUILLER
« Non, no’t monde il est ouvert... Il y a même des clandestins... Il y en a même dans notre ville qui viennent chercher refuge » - Daniel BREUILLER
Le Maire d’Arcueil se met à vanter la présence de clandestins sur le territoire de sa commune, dans le mépris le plus total de la loi... de mieux en mieux.
« Heu... ces priorités, faut quand même le rappeler, bah c’est quand même celles qui ont été votées, y’a bientôt un an par les Arcueillais... massivement... et heu... c’est qu’des choses aussi qu’on p... que certains peuvent avoir tendance à oublier » - Emmanuel BLUM
« Le vivre-ensemble, c’est un vaste sujet, mais qui est tellement fondamental dans... l-le... pour un meilleur fonctionnement de notre société » - Emmanuel BLUM
« Le-les-les-la-l’outrance heu, ne fait que remontrer, heu, l’importance dupas-làde c’là, c’est la politique culturelle » - Emmanuel BLUM
« La culture qui est si décriée par nos adversaires, alors qu’elle est un rouage essentiel de ce vivre en société qui nous importe et de l’élévation de tous » - Emmanuel BLUM
« Pour une société plus ouverte, plus libre, plus tolérante, ce qui quand même l’exact inverse puisque M. TRUFFAUT vous proposez la censure » - Emmanuel BLUM
La censure, vraiment ? Ce type de film a tout à fait la possibilité d'être diffusé par d'autre canaux (DVD, Internet, ...etc.) sans l'être nécessairement dans une structure municipale, de surcroît lourdement financée avec l'argent du contribuable. La présence de tels films à l'affiche d'un cinéma municipal induit une volonté claire de la part de la municipalité de diffuser un certain message à caractère politique auprès des habitants de notre commune. Cela s'appelle de la propagande. Disons-le tout aussi clairement : Le cinéma municipal Jean Vilar est désormais l'outil de propagande de la municipalité gaucho-laxiste.
« Et-et-et-et je rejoindre l’indignation générale, heu, concernant votre notion de la culture, Monsieur TRUFFAUT quand même, et votre heu... j’vais être gentille, vot’manque d’ouverture de... d’esprit » - Sarah GANNE-LÉVY
La culture... Jean Vilar... Les Conseillers Municipaux de Gauche savent-ils réellement de quoi ils parlent ? La question mérite d'être posée :
Jean Vilar, c'est avant tout un théâtre, le Théâtre National Populaire (dont il fut le directeur pendant près de 12 ans), et non un complexe diffusant des films politisés.
Jean Vilar, c'est l'amour des classiques, comme le Cid ou Le Prince de Hombourg, et en aucun cas de la propagande gaucho-laxiste sur l'afflux de clandestins par voie maritime.
S'il était encore de ce monde, et s'il voyait comment son nom et son oeuvre sont aujourd’hui dévoyées, ici à Arcueil, il y a fort à parier que Jean Vilar voterait Front National à chaque élection, sans l'ombre d'une hésitation.
Rappelons enfin que l'actuel directeur de l’Espace Jean Vilar, Dominique Moussard, est également vice-président de l'association « Cinéma Public », une structure qui, dans le cadre du plan euro-méditerranéen MEDA, a organisé des opérations dans les territoires palestiniens.
Tout ceci ne va pas sans poser des questions sur l'orientation politique de ce « cinéma public », administré par la municipalité, ni sur les sommes déraisonnables qui lui sont consacrées.